par Eriola Cela
Pour une soirée de divertissement extraordinaire, le Théâtre la Bordée propose en cette fin d’année, depuis le 8 décembre et jusqu’au 6 janvier 2013, une comédie musicale qui donne le goût de danser et de chanter avec les acteurs: Les quatre filles du Docteur March.
Le spectateur découvre la vie d’une famille de classe bourgeoise dans l’Amérique des années 1860, pendant la guerre de sécession. Un mélange d’histoires d’amour, de passions, de déceptions et de réalisations, dépeint dans un décor chaleureux par les metteurs en scène Robert Marien et Sergine Dumais. Les quatre filles du docteur March en sont les personnages principaux.
Il y a d’abord Joséphine, interprétée par Elise Cormier, une fille brillante et rebelle, qui cultive la passion pour l’écriture. Elle ne croit pas à la philosophie de la classe bourgeoise de l’époque, selon laquelle il faut mériter ses rêves. Avec une interprétation brillante et une voix magnifique, l’actrice pénètre l’âme du spectateur. C’est une performance excellente, d’autant plus que l’actrice a du apprivoiser ce rôle en quelques jours.
Puis, il y a Meg (Tanya Brideau), l’âme sensible de la famille, timide et sensuelle; Beth (Mary Lee Picknell), la sage passionnée de musique et Amy (Joëlle Bourdon), la coquette. Elles vont offrir au spectateur un portrait joyeux et diversifié. Portrait qui est enrichi par l’interprétation de Geneviève Charest (Marmee), une femme forte que les événements de la vie font endosser les rôles de père et de mère, ainsi que de Valérie Laroche (une tante), Bertrand Alain (M. Laurence), et Pierre-Olivier Grondin, Hubert Bolduc et Benoit Landry dans les rôles respectifs de Laurie, le Professeur Baher et John Brooke.
Le spectateur va adorer la combinaison des événements écrits par Louise Mary Alcot, accompagnée par la musique de Jason Howland et la voix puissante des acteurs. Dans un monde où le respect est mesuré par la richesse, tout va être mis en conflit avec les valeurs intérieures des personnages et celles de la société.
Un spectacle qui fait l’apologie de l’unité familiale à toute épreuve, qui convient parfaitement à cette période des fêtes.
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